Epandage de fertilisants organiques liquides et qualité de l’air

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Les particules fines dans l’air posent un problème de santé publique. Leur mécanisme de formation est complexe. Les précurseurs sont multiples, l’ammoniac en est un.

En Bretagne, 97 % des émissions d’ammoniac sont d’origine agricole. Leur réduction est donc une priorité du secteur agricole vis-à-vis la qualité de l’air. En mai 2017, la France a établi un Plan de Réduction des Emissions de Polluants Atmosphériques (PREPA) ayant pour objectif  une réduction de 13 % des émissions d’ammoniac entre 2005 et 2030 par le biais de :

L’ammoniac est une forme d’azote qui peut se volatiliser dans l’atmosphère suite à l’épandage d’engrais minéraux ou d’effluents d’élevage. 80% de l’azote d’un lisier ou d’un digestat est sous forme d’ammoniac. La volatilisation  d’ammoniac provoque une réduction de la valeur fertilisante du lisier ou du digestat épandu.

L’intensité de la volatilisation dépend de plusieurs facteurs : composition de l’effluent, conditions météo et état d’humidité du sol. Celle-ci est rapide après l’épandage ce qui justifie l’application des techniques culturales qui minimisent le temps et la surface de contact entre le produit et l’air.

Les techniques d’enfouissement (à disques ou à socs) sont les plus efficaces, les techniques d’épandage en bandes (patins ou pendillards) réduisent le risque. Les buses ne sont pas adaptées pour les produits riches en ammoniac.
Dans tous les cas, il est souhaitable d’épandre pendant des périodes les moins favorables à la volatilisation : température fraîche, vent faible, avant une pluie.

Sans plus de précisions à ce jour, il est important d’avoir en tête, avant d’investir, que certaines pratiques pourraient être proscrites après 2025.

Rendez-vous au Salon aux champs
les 18 et 19 septembre prochains à Broons Sévignac
en Bretagne dans les Côtes d’Armor

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