Autonomie protéique : pourquoi pas le lupin ?

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Le Gaec de la Hainais à Rougé (44) cultive du lupin depuis 4 ans, avec pour objectif de gagner des points dans son autonomie protéique en vaches laitières. Même si c’est une culture exigeante, cela vaut le coup, selon les exploitants. Ils ont choisi le lupin car il contient plus de protéines (34 %) que la féverole (25 %).

Lupin associé au triticale pour une meilleure gestion des adventices

Les 11hectares de lupin ont été semé ce 28 septembre, le triticale sera semé dans un mois, afin que les maturités des deux grains soient concordantes, telle est la stratégie d’implantation du Gaec. Ce semis en décalé dans le temps est possible grâce à l’équipement GPS RTK du  tracteur de la Cuma de la Brutz, qui permet de revenir 1 mois plus tard exactement dans les mêmes rangs.
Le lupin est semé au combiné de semis 1 rang sur 3, à une densité de 25 grains par m2. Cette faible densité a l’inconvénient de laisser la place aux plantes indésirables, c’est pourquoi le lupin est associé a du triticale, semés 2 rangs sur 3.

Des essais pour acquérir des références

Cette technique de semer deux semences à des dates décalées, n’est pas courante.  En collaboration avec le Gaec de la Hainais et en partenariat avec Terres Inovia, nous avons mis en place pour la troisième année, une plateforme d’essais comparatifs de différentes techniques d’implantation du mélange lupin-triticale.

Le semis décalé favoriserait le lupin

La première tendance pour les deux années d’essais, est qu’en décalant le semis de triticale cela favoriserait le lupin (rendement récolte le plus important).
En attendant la récolte cet été, c’est la pluie qui était attendu par les éleveurs.